"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

vendredi 30 décembre 2011

AVANT GOÛT DU PROCHAIN SPECTACLE DU GOP THEATER (BERLIN)



Toujours aussi extraordinaires, les jeunes artistes du Gop Theatre de Berlin préparent leur prochain spectacle étonnant, poétique et étrange, pour le printemps 2012.

samedi 17 décembre 2011

MUSIQUE : EL CANTO GENERAL (POEMA DE PABLO NERUDA) - MIKIS THEODORAKIS




Cet enregistrement (dont la qualité n'est pas géniale, hélas, aucune ne l'est !) me rappelle de si grands moments avec Mikis Theodorakis (j'ai mangé en tête à tête avec lui en... 1972-1973 ???) lors de son passage à la Maison des Jeunes d'Annecy. Je l'ai revu à Colombes en 1974... Nous sommes restés en contact quelques années après son retour en Grèce lors de la restauration de la démocratie en 1975 ... J'ai découvert ensuite, lors de mon séjour en Espagne et aux Iles Canaries (1976-1979), le grandiose poème "El Canto General" de Pablo Neruda... Totalement intraduisible. Si j'ai bien rencontré Mikis, je n'ai par contre jamais rencontré Pablo Neruda en chair et en os, mais j'ai rêvé de lui... Oui, ce n'est pas une blague : je l'ai rencontré en rêve et nous avons discuté en espagnol, comme si nous nous connaissions depuis toujours (l'espagnol est devenu, depuis mon séjour aux Canaries, ma 2ème langue...) Tout cela fait que j'ai été submergé d'émotion en retombant sur cet enregistrement. Hasta un dia, quizas, amigos !

DROIT DE SUITE : EN SOUVENIR DE VINCENT HUMBERT


 Dans un de mes tout premiers post, en 2007, j'abordais la question de l'euthanasie demandée et consentie par des malades en fin de vie, à travers le dramatique cas de ce jeune homme de 21 ans qui était devenu aveugle, muet et tétraplégique après un accident de voiture alors que, pompier volontaire, il s'apprêtait à porter secours à des blessés. En novembre 2002,  grâce à l'aide de son infirmière avec laquelle il communique uniquement par des mouvements de son pouce droit,  il écrit au président de la République, qui était à l'époque Jacques Chirac, pour lui demander le "droit de mourir". Avec l'aide d'un journaliste, Frédéric Veille, il avait aussi écrit un livre magnifique sobrement intitulé "Je vous demande le droit de mourir" dans lequel il expliquait ses souffrances morales et physiques qui paraît le 25 septembre 2003. Le 24 septembre 2003, sa mère, Marie Humbert, lui avait administré une forte dose de pentobarbital qui le plonge dans le coma. Le 26 septembre 2003, le Dr. Chaussoy, en accord avec la famille, arrête toute assistance artificielle et injecte à Vincent du chlorure de potassium qui met fin à sa vie. Suite à ces évènements, la mère de Vincent et le Dr. Chaussoy sont poursuivis en justice. Après deux longues années de manifestations et de batailles juridiques, un non-lieu intervient prononcé par le juge d'instruction Anne Morvant. Depuis cette date, la mère de Vincent a obtenu en 2005 une première victoire juridique, La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie (n° 2005-370 est adoptée par l'Assemblée le 22 avril 2005), dite "loi Vincent Humbert" qui permet, sous des conditions très restrictives, d'arrêter le maintien en vie artificielle des patients condamnés qui en ont fait la demande. En 2007, un très beau film "Marie Humbert, l'amour d'une mère", réalisé par Marc Angelo avec Edouard Colin dans le rôle de Vincent et Florence Pernel dans celui de sa mère, avait été diffusé le le 3 décembre 2007 sur TF1. C'est ce film qui m'avait conduit à m'intéresser à l'affaire et à en parler dans ce blog.

Malheureusement, en 2011, presque 2012, nous sommes encore très loin d'avoir obtenu en France le "droit de mourir dans la dignité" et la dépénalisation de l'Euthanasie comme cela se pratique dans plusieurs pays européens (Belgique, Luxembourg, Suisse) et certains Etats américains. En France, la loi de 2005 est loin d'être satisfaisante comme en témoignent encore des affaires récentes comme celles de Rémy Salvat et de Chantal Sébire (2008). Voir à ce sujet les articles très complets et en constante mise à jour consacrés par Wikipedia, l'encyclopédie libre en ligne sur les cas de  Vincent Humbertet sur l'euthanasie.

Pendant 9 ans, de 2010 à 2019, un autre cas, celui de Vincent Lambert a défrayé la chronique et relancé le débat sur l'euthanasie. Le 29 septembre 2008, infirmier, est victime d'un très grave accident de la route. En état végétatif, il n'a aucune chance de se réveiller du coma dans lequel il est plongé. Malheureusement, il n'a pas, bien que membre du corps médical, signé de directives anticipées demandant de ne pas prolonger sa vie. Sa femme, Rachel et son neveu demandent à ce qu'il soit euthanasié mais ses parents, catholiques militants, s'y opposent. s'ensuit une longue tragédie judiciaire qui durera 11 ans pour qu'enfin, les médecins soient aurorisés à débrancher les dispositifs qui le maintenaient artificiellement en vie [Voir tous les détails de cette affare sur Wikipédia]. 

MUSIQUE/MUSIC : "PHILADELPHIE" PAR NEIL YOUNG



Lyrics/Paroles


 Philadelphia par Neil Young

Sometimes I think that I know
Par moments je pense savoir
What love's all about
Ce qu'est l'amour
And when I see the light
Et quand je vois la lumière
I know I'll be all right
Je sais que j'irai bien

I've got my friends in the world
J'ai des amis dans le monde entier
I had my friends
J'avais des amis
When we were boys and girls
Quand nous étions petits garçons et filles
And the secrets came unfurled
Et que les secrets se dévoilaient

City of brotherly love
Ville de l’amour fraternel
Place I call home
Un endroit que j'appelle chez moi
Don't turn your back on me
Ne me tourne pas le dos
I don't want to be alone
Je ne veux pas être seul
Love lasts forever
L'amour dure toujours

Someone is talking to me
Quelqu'un me parle
Calling my name
Qyelqu’un m’appelle par mon nom
Tell me I'm not to blame
Dites-moi que je ne suis pas à blâmer
I won't be ashamed of love
Je n'aurai pas honte de l'amour
Philadelphia
Philadelphie

City of brotherly love
Ville de l’amour fraternel
Brotherly love
De l’amour fraternel

Sometimes I think that I know
Par moments je pense savoir
What love's all about
Ce qu'est l'amour
And when I see the light
Et quand je vois la lumière
I know I'll be all right
Je sais que j'irai bien
Philadelphia
Philadelphie

Cette chanson, composée et interprétée par Neil Young est une des plus émouvantes du film Philadelphia. 

mercredi 14 décembre 2011

CINEMA : HUGO CABRET DE MARTIN SCORSESE


Hugo Cabret est sorti sur les écrans le 14 décembre 2011. C'est un film d'aventure pour enfants réalisé par Martin Scorsese. On ne s'attendait pas à ce que le très sombre réalisateur de films violentissimes comme "Gangs of New York" ou du paranoïaque "Shutter Island" adapte ce film magnifique à partir du best-seller d'un jeune auteur américain, Brian Selznick. Le jeune garçon qui joue le rôle d'Hugo, petit orphelin de 12 ans vivant sous les toitures de la gare Montparnasse, est parfait. Notez bien son nom car on le retrouvera certainement dans d'autres films. Il s'appelle Asa Butterfield. Il a déjà tourné, malgré son jeune âge, dans une 10e de films.  Que le nom de Scorsese ne vous effraie pas : vous pouvez aller voir ce film en famille. Ne le ratez pas, vous le regretteriez.

Pour en savoir plus, voyez mon blog Ciné Rock07.

AMNESTY INTERNATIONAL A 50 ANS !


Quelques dates


  • 1961 : Le 28 mai 1961 par Peter Benenson publie un article dans le journal anglais The Observer appelant à l'amnistie de ceux qui sont emprisonnés pour leurs idées. Il cite, entre autres, le cas du poète angolais Agostino Neto et celui du philosophe roumain Constantin Noica, condamné à 25 ans de prison pour "propagande hostile". L'article est repris dans Le Monde, The New York Post, Die Welt et Le Journal de Genève. En quelques semaines des milliers de lettres de soutien parviennent à Peter Benenson.10 décembre 1961, lors de la Journée internationale des droits de l'homme, une 1ère bougie est allumée à l'église St. Martin-in-the-Fields à Londres pour tous les prisonniers d'opinion abandonnés à leur sort dans le monde.
  • 1967 : 293 prisonniers soutenus par Amnesty International ont été libérés dans le monde.
  • 1971 : 10ème anniversaire d'AI. La section française d'Amnesty International est créée. 700 prisonniers ont été libérés grâce aux actions d'AI. 
  • 1974 :  Sean Mc Bride, président du Comité exécutif international d'AI se voit décerner le Prix Nobel de la Paix est attribué à Amnesty International.  
  • 1977 : A son tour l'association Amnesty International reçoit le prix Nobel de la Paix.
  • 1981 : Abolition de la peine de mort en France. XXème anniversaire d'AI. Des millions de bougies sont allumées dans le monde en souvenir de la 1ère bougie allumée le 10 décembre 1961 par Peter Benenson à Londres. 
  • 1984 : L'ONU adopte la Convention Internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. 
  • 1985 : Amnesty international dépasse le cap des 500 000 membres
  • 1991 : Amnesty International a 30 ans et compte 1 100 000 adhérents. Aung San Suu Kyi reçoit le prix Nobel de la Paix mais, maintenue en résidence en Birmanie, elle ne peut venir le chercher*.
  • 1993 : Création du tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie
  • 1994 :  Génocide au Rwanda
  • 1996 : AI milite en faveur d'une Cour pénale internationale dont le principe sera adopté par l'ONU en 1998.
  • 1997 : L'action d'Amnesty International permet la libération, en juin 1999, d'Antoinette Chahine, arrêtée, torturée, condamnée à mort au Liban.
  • 1998 : Arrestation à Londres du général Augusto Pinochet, chef de la junte militaire qui renversa Salvador Allende et fit régner le terreur pendant 17 ans au Chili. Il ne sera malheureusement jamais jugé pour ses actes de barbarie et, extradé de Grande-Bretagne, il mourra tranquillement au Chili en décembre 2006.
  • 2003 : Grâce à une forte campagne de mobilisation internationale, le journaliste et militant écologiste russe Grigori Pasko, condamné pour trahison à 4 ans de prison, est libéré. 
  • 2007 : Amnesty international obtient la libération d'Hafez Ibrahim, condamné à mort au Yemen. 
Quelques bonnes nouvelles

  • 2010 (23 décembre) : En Argentine, l'ancien président Jorge Videla, reconnu responsable de crimes contre l'humanité dans la décennie 70-80, a eu moins de chance que son collègue ès-tortures et disparitions Pinochet et a été condamné;
  • Mars 2011 : Haytham Al Maleh, syrien déclaré coupable "d'atteinte au sentiment national et de diffusion sur le territoire syrien de fausses informations susceptibles de porter atteinte au moral de la nation" (ce serait comique si ce n'était pas triste !) est libéré. Malheureusement, nous savons qu'actuellement la répression en Syrie continue, s'acheminant vers un génocide sans que les nations Unies, pour ne pas froisser la susceptibilité des Chinois et des Russes, ne lève le petit doigt !
  • 1er Juillet 2011: Aux Etats-Unis, l'Illinois est le 16ème Etat, après le New Jersey et le Nouveau-Mexique, à abolir la peine de mort. Il en reste cependant 34 qui ne l'ont pas encore abolie malgré une évolution relativement massive des abolitionnistes dans ce pays.    
Informations extraites de la Lettre d'Amnesty International n°108 (mai-juin 2011)

Je suis très triste de constater qu'à l'instar d'Ingrid Betancourt en Colombie, pour la libération de laquelle j'avais milité, Aung San Suu Kyi a beaucoup déçu depuis son élection. C'est pourquoi je fais mon mea culpa et que je supprime tous les posts (à part celui-ci) que j'ai publié sur elle. 

lundi 12 décembre 2011

MUSIQUE/MUSIC : "ENOLA GAY" BY ORCHESTRAL MANOEUVRES IN THE DARK




Je n'avais jamais vraiment prêté attention au thème de cette chanson du groupe Orchestral Manoeuvres in the Dark(OMD) qui fut l'un des tubes de l'année 1980 : "Enola Gay". C'est en la réentendant à la radio que ce nom "Enola Gay" m'a rappelé qu'il était celui du bombardier qui avait largué la 1ère bombe nucléaire sur Hiroshima en 1945. En recherchant à en savoir davantage, j'ai découvert cette vidéo sur You Tube avec ces sur-impositions de textes, faisant référence à la crise mondiale actuelle, créés par martineric1966  (sur sa chaîne, il ne dit pas grand chose sur lui mais on peut penser, par son adresse e-mail, qu'il est néerlandais [mferguson@home.nl)  
Et en effet, cette chanson a été inspirée au groupe OMD par le nom du super-bombardier B-29 (Boieng) qui largua le 6 août 1945 la 1ère bombe A sur Hiroshima, joliment dénommée "Little boy". La décision fut prise par le président Harry S. Truman et fit 70 000 morts directs et au moins 140 000 morts indirects (brûlures, leucémies, cancers, etc.) pour la seule ville d'Hiroshima. Les paroles de la chanson parlent de "Little boy" (le petit garçon), qui était le charmant surnom donné à la bombe atomique de 4 tonnes que portait le bombardier. Il s'agissait d'une allusion à Mme Tibbets (Enola Gay Hasard Tibbets), la mère du pilote de l'avion. Dans la chanson, la phrase "Enola gay, is mother proud of little boy today" (Aujourd'hui, Enola Gay est une mère qui peut être fière de son petit garçon) fait à la fois référence au colonel Tibbets qu'à la bombe elle-même. 
Je pense que, maintenant que vous savez cela, vous n'écouterez plus cette chanson d'une oreille distraite quand vous l'entendrez à nouveau !

[La plupart des informations de cet article ont été trouvées sur Wilkipedia, l'encyclopédie libre en ligne, en interpellant les mots-clés: Harry S. Truma, Orchestral Manœuvres in the Dark, Enola Gay, etc. et le clip provient de You Tube. Un grand merci à martineric1966 pour son travail de création. 

dimanche 11 décembre 2011

DROIT DE SUITE : WIKILEAKS CONTINUE A FAIRE DES VAGUES


Alors que l'extradition de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, assigné à résidence en Grande Bretagne, est suspendue à une décision de la Cour suprême anglaise, l'affaire qu'il a déclenchée avec sa mise en ligne de documents militaires américains secrets continue à faire des vagues. L'un de ses informateurs, le procès du jeune militaire anglo-américain de 24 ans, Bradley Manning, mis au secret dans une prison militaire américaine et apparemment torturé pendant sa détention, va obliger Hillary Clinton et  lui-même, Barak Obama, qui semble bien avoir piétiné ses idéaux depuis qu'il a obtenu la fonction suprême, à venir témoigner à son procès. C'est du moins ce que demande l'avocat du jeune homme, David Coombs (art. en anglais seulement) soutenu par une partie de l'opinion publique et de la presse (en particulier le puissant et très respecté Washington Post, qui révéla le scandale du Watergate).
A suivre, donc, en espérant que l'innocence de Bradley Manning sera reconnue et que la vérité triomphera.Pour l'y aider, signez la pétition d'AVAAZ ICI

Voir à ce sujet l'article du Monde : "Wikileaks : Obama et Clinton cités comme témoins au procès Manning"

MUSIQUE/MUSIC : CHRIS ISAAK "BLUE HOTEL"

vendredi 9 décembre 2011

DANSE : YAELISA UNE CHOREGRAPHE HORS PAIR

Par la chorégraphe Yaelisa qui a réalisé la chorégraphie que l'on voit en arrière plan du clip "Boy with a coin" d'Iron and Wine.

 

 ¿ Que piensan Vs de esto ? A mi, me encanta.

jeudi 8 décembre 2011

MERCI ET BRAVO !



Merci aux 40 000 lecteurs qui ont consulté ce blog depuis que j'ai écrit mes premiers articles (on appelle cela des "posts") en août 2007 ! 40.000 consultations en 4 ans, cela fait 10.000 par an. Ces lecteurs sont, pour la plupart, restés anonymes, mais quelques amitiés sont nées grâce à ce blog, certaines à l'autre bout du monde (en Italie, au Canada...) C'est pourquoi je ne peux accepter les critiques de ceux qui continuent à soutenir qu'Internet est dangereux, que ceci ou cela... Oui, Internet est dangereux, ni plus ni moins qu'une voiture si on la précipite contre un platane. C'est aussi un magnifique moyen d'expression, de rencontres et d'amitié. C'est pourquoi je continue même si, par moments, je me demande si je suis lu, ou compris... J'aimerais plus de "retours" pour utiliser un terme de concert ou de théâtre... Juste un "cygne" comme disait ce cher Cocteau. C'est aussi lui qui disait : "Attention aux miroirs, ils réfléchissent". C'est cela que j'aime dans le rêve et dans l'au-delà du rêve. Il réfléchit et, je l'espère, il fait réfléchir. Je sais, par certains "retours", justement, que des lecteurs ont apprécié ce que j'ai écrit et que certains de mes posts les ont fait réfléchir. C'est tout ce que je souhaite. Même si nous ne sommes pas toujours d'accord, qu'il y ait un échange, et une suite. Alors, si vous voulez bien continuer à être fidèles à ce blog, 


JE VOUS EN REMERCIE.

SOUVENONS-NOUS D'ALEXANDROS GRIGOROPOULOS


Il y a trois ans exactement, le 6 décembre 2008, Alexandros Grigoropoulos, un adolescent grec de 15 ans, a été assassiné par deux policiers grecs dans le quartier d'Exarcheia, en plein centre d'Athènes. Ce meurtre, car on ne peut pas qualifier ce qui s'est passé d'un autre mot (les deux policiers ont depuis été reconnus coupables et condamnés, ce qui est à l'honneur de la justice grecque), a déclenché des émeutes terribles qui se sont étendues dans d'autres grandes villes grecques, en particulier à Tessalonique, la 2ème ville de Grèce, dans la partie nord de la péninsule. En dehors de Grèce des manifestations ont aussi eu lieu à Londres, Paris, Bruxelles, Rome, Dublin, Berlin, Francfort, Barcelone, Amsterdam, La Hague, Copenhague, Bordeaux, Cologne, Séville, etc.

Démocratie en danger 


Depuis ces évènements dramatiques, la situation en Grèce comme dans la plupart des pays européens, n'a cessé de se dégrader, surtout en raison de la dictature inadmissible que fait peser la finance internationale sur la démocratie. Peu à peu, tous les gouvernements, qu'ils soient de droite ou de gauche, cèdent devant la toute puissance des agences de notation et prennent des mesures visant soi-disant à assainir les finances publiques en appauvrissant le peuple, les plus riches devenant chaque jour un peu plus riches et plaçant impunément leurs richesses dans des zones de non-droit (voir le cas récent des 12 comptes "cachés" en Suisse et à Singapour de Mme. Bettencourt (Cf. journal Le Monde).
Si nous ne nous ressaisissons pas et si les peuples ne reprennent pas leur destin en mains, nous allons tout droit vers une situation insurrectionnelle qu'il ne sera plus possible d'arrêter. Nous devons de nous ressaisir à  Alexandros et à Mohamed Bouazizi, le jeune vendeur ambulant qui s'est immolé par le feu le 17 décembre 2010 en Tunisie parce que la police lui avait confisqué arbitrairement son outil de travail, sa charrette. Nous dédions aussi ce post à tous ceux qui luttent au jour le jour pour leur liberté, où que ce soit dans le monde, et celle de leurs concitoyens, pour avoir de quoi vivre et nourrir leur famille, pour la démocratie (la vraie, pas celle des marchés et des politiciens corrompus et/ou incapables).

Comment sauver l'Europe ? 

A sa création, l'Europe était une belle idée. N'oublions cependant pas qu'elle a été bâtie à l'origine sur l'idée d'en faire un grand marché (CEE signifie Communauté Economique Européenne). Il n'y était pas question de politique ni encore moins de social. Ces bases faussées sont en train de nous tuer. Si nous voulons sauver l'Europe (en est-il encore temps ?), il faut absolument en faire une entité où le social primera sur le politique qui lui-même devra primer sur l'économique. C'est ainsi qu'une démocratie fonctionne. Pensez-y lorsque vous mettrez votre bulletin dans l'urne le 22 avril 2012 (élections présidentielles) et le 10 juin 2012 (élections législatives). En attendant, saturez les candidats d'e-mails et exigez qu'ils vous répondent sur leurs engagements en ce sens et dites-leur bien qu'ils n'auront votre voix que s'ils s'engagent clairement à faire évoluer l'Europe dans cette direction. C'est notre seule porte de sortie !



[The weeping meadows - Musique écrite par Eleni Karaindrou]

lundi 5 décembre 2011

CINEMA : NOMBREUSES NOUVEAUTES SUR MON BLOG CINEROCK07



Depuis quelque temps, j'ai ouvert une rubrique "acteurs et actrices" et une "réalisateurs". Je vous présente des acteurs que j'ai particulièrement remarqués dans des films ou des séries et qui ne sont pas forcément bien connus du grand public.

Je suis aussi allé voir le dernier Twilight, révélation (1ère partie) qui est assez réussi selon moi mais qui n'est pas destiné à tous les publics car certaines scènes, surtout vers la fin, sont assez... sanglantes (normal, me direz-vous, puisqu'il s'agit de vampires). J'ai été surpris de voir de jeunes, voire de très jeunes enfants, à la séance à laquelle je suis allé. Ceci dit, le film est conforme au livre mais lire et voir sont deux choses totalement différentes. Voyez ma chronique ICI. 

MUSIQUE/MUSIC : OASIS "STOP CRYING YOUR HEART OUT"

jeudi 1 décembre 2011

MUSIQUE/MUSIC : "YELLOW LEMON TREE" BY FOOL'S GARDEN


J'ai ré-entendu cette chanson que j'adore ce matin sur France Inter dans l'émission "Service public", beaucoup moins intéressante et critique que ce qu'elle l'était lorsqu'elle était dirigée par Isabelle Giordano (mais c'est une autre histoire sur laquelle je devrai revenir). Je pensais avoir mis le clip de "Yellow lemon tree" de Fool's garden, dont j'avais toujours cru qu'ils étaient Anglais (en fait, ils sont Allemands), mais, toujours suite aux bagarres pour les droits d'auteur que mènent les multinationales du disque, ce clip avait été supprimé. Or, comme je suis têtu comme un ardéchois que je suis, je remets une nouvelle fois ce clip en ligne ainsi que les paroles et leur traduction faite par mes soins (excusez-moi s'il y a quelques erreurs : je serai d'ailleurs content  de recevoir vos remarques). J'apprends par ma source favorite d'information, Wikipedia, que cette chanson, malgré son aspect a priori joyeux, a été inspirée au chanteur du groupe Peter Freudenthaler, par la mort de sa fiancée, une chanteuse française du nom de B. Le Gall, dans un accident au cours duquel sa voiture a percuté un citronnier.

 
Paroles/Lyrics

Yellow lemon tree by Fools Garden

I'm sitting here in a boring room
Je suis assis là dans cette pièce ennuyeuse
It's just another rainy sunday afternoon
C'est juste un autre dimanche après-midi pluvieux
I'm wasting my time, I got nothing to do
Je perds mon temps, je n’ai rien à faire
I'm hanging around, I'm waiting for you
Je tourne en rond, je t’attends
But nothing ever happens - and I wonder
Mais rien ne se passe jamais – et je me demande
I'm driving around in my car
Je tourne en rond avec ma voiture
I'm driving too fast, I'm driving too far
Je conduis trop vite, je vais trop loin
I'd like to change my point of view
Je voudrais changer de point de vue
I feel so lonely, I'm waiting for you
Je me sens si seul à t’attendre
But nothing ever happens, and I wonder
Mais rien ne se passe jamais, et je me demande

Refrain:
I wonder how, I wonder why
Je me demande comment, je me demande pourquoi
Yesterday you told me 'bout the blue blue sky
Hier tu m’as parlé de  ciel bleu, bleu 
And all that I can see is just a yellow lemon tree
Et tout ce que je peux voir c’est seulement  un citronnier jaune
I'm turning my head up and down
J’ai beau tourner la tête vers le haut et vers le bas
I'm turning, turning, turning, turning, turning, around
J’ai beau tourner, tourner, tourner, tourner, tourner autour
And all that I can see is just a yellow lemon tree
Et tout ce que je peux voir, c’est seulement un citronnier jaune
La, la da dee da, etc.

I'm sitting here, I miss the power
Je suis assis là, je n’ai pas la force
I'd like to go out taking a shower
J’aimerais sortir prendre une douche
But there's a heavy cloud inside my head
Mais il y a un gros nuage dans ma tête
I feel so tired, put myself into bed
Je me sens si fatigué, je me mets au lit
Where nothing ever happens - and I wonder
Où rien jamais n’arrive – et je me demande


Isolation is not good for me
L’isolement n’est pas bon pour moi
Isolation - I don't want to sit on a lemon tree
L’isolement – je ne veux pas rester assis devant ce citronnier
I'm stepping around in a desert of joy
J’en fais le tour dans un désert de joie
Baby anyhow I'll get another toy
Chérie, de toute manière, je trouverai un nouveau jouet
And everything will happen - and you'll wonder
Et tout pourra arriver – et tu te demanderas

(Refrain)

I wonder how I wonder why
Yesterday you told me 'bout the blue blue sky
And all that I can see
And all that I can see
And all that I can see is just a yellow lemon tree

[Essai de traduction par Dreamcatcher]


Je suis désolé pour la qualité de la vidéo. Il semblerait que toutes celles que je connaissais aient été retirées par la maison de production, du moins en France... je n'ai trouvé que celle-ci. L'important est que la chanson soit audible et que les paroles soient compréhensibles. Si vous voulez trouver l'album de Fool's Garden "Dish of the day" en téléchargement légal, vous pouvez le commander ou le télécharger sur Amazon.

dimanche 27 novembre 2011

MUSIQUE ET DANSE : IRON & WINE "BOY WITH A COIN"

Pour une fois, ce n'est pas une erreur (avis à mes censeurs-qui-ne-laissent-rien-passer... Ils se reconnaîtront !), j'ai déjà publié ce clip mais je le re-publie car j'ai enfin trouvé, d'une part, le réalisateur (en l'occurence, une réalisatrice) du clip. La chorégraphe du stupéfiant ballet de flamenco que l'on voit en arrière-plan est Yaelisa. A propos, Iron and Wine, c'est lui, le barbu en pull rouge au 1er plan, il s'appelle Samuel Beam. La chanson qu'il interprète s'intitule : "Boy with a coin". J'en ai trouvé les paroles mais elles ne sont pas évidentes (mais alors, pas du tout !!!) à traduire. Donc, je vous demande un peu de patience. Le titre a été publié sur l'album "Sheperd's dog" (le chien de berger). La jaquette est assez horrible. Le chien en question ferait plutôt penser à un chien de l'enfer qu'à un tranquille chien de berger, mais bon. La musique est belle, les paroles aussi et la chorégraphie et le clip tout simplement sublimes. Regardez et écoutez !



Donc, la réalisatrice-chorégraphe (?) est une américaine d'origine italienne du nom de Lauri Faggioni. Elle a aussi travaillé pour la publicité et est aussi l'auteur(trice) du clip "Mad world" de Gary Jules. Elle a aussi travaillé sur le film "La science des rêves" de Michel Gondry que je n'ai pas vu mais dont je vous parlerai dès que ce sera fait sur mon blog cinéma.


Ah, last but not least, j'avais découvert Iron and Wine, dans la BO de Twilight avec sa chanson "Flightless Bird, American mouth" que l'on entend dans la scène du bal de fin d'année.

jeudi 24 novembre 2011

CARNET BLEU : BELLA DANS TWILIGHT



"When life offers you a dream so far beyond any of your expectations, ti's not reasonable to grieve 
when it comes to an end."


"Quand la vie vous offre un rêve au-delà de tout ce que vous pouviez souhaiter, il n'est pas raisonnable d'exprimer de regret quand il se termine."

Bella dans Préface à Twilight. 

mercredi 23 novembre 2011

CARNET BLEU : POESIE (ALFRED DE MUSSET)





"Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble, 
que l'âme est immortelle et qu'hier c'est demain."

Alfred de Musset

MUSIQUE/MUSIC : NICK DRAKE "DAY IS DONE"



Pour moi, une nouvelle découverte : Nick Drake, de son vrai nom Nicholas Rodney Drake qui eut un destin tragique. Né en 1948, il est mort à l'âge de 26 ans. C'était un compositeur de génie d'une sensibilité à fleur de peau. Souffrant de dépression et d'insomnies, sa mort s'apparente à un suicide par suite de l'absorption trop importante d'un antidépresseur puissant. Son premier album Five leaves left (Cinq feuilles laissées de côté) n'eut de succès que dans un cercle restreint d'admirateurs et il en souffrit énormément. Le grand public ne le découvrit qu'au début des années 2000 grâce à une publicité pour Volkswagen qui utilise un extrait de Pink moon (Lune rose) tirée de son 3ème et dernier album homonyme, et la Croix Rouge qui reprend sa chanson A stranger among us (Un étranger parmi nous). Si vous ne le connaissiez pas, je suis heureux de contribuer à mon humble niveau à vous faire découvrir ce chanteur.

mardi 22 novembre 2011

MUSIQUE/MUSIC : "AGAIN" BY ARCHIVE

Archive : Again

You're tearing me apart
Tu me mets en morceaux
Crushing me inside
Tu m’écrases de l’intérieur
You used to lift me up
C’est toi qui me  portais
Now you get me down
Maintenant tu me jettes  à terre

If I
Si je
was to walk away
devais m’éloigner
From you, my love
De toi, mon amour
Could I laugh again?
Pourrais-je encore rire ?

If I
Si je
walk away from you
m’éloigne de toi
And leave my love
Et que j'abandonne  mon amour
Could I laugh again?
Pourrais-je rire encore
Again, again...
Encore, encore

You're killing me again
Tu me tues à nouveau
Am I still in your head?
Suis-je toujours dans ta tête ?
You used to light me up
C'était toi qui me portais
Now you shut me down
Maintenant tu as tout éteint

If I
Si je
was to walk away
devais m'éloigner 
From you, my love
de toi, mon amour
Could I laugh again?
Pourrais-je encore rire ?

If I
Si je
walk away from you
m'éloignes de toi
And leave my love
Et si j'abandonne mon amour 
Could I laugh again?
Pourrais-je rire encore? 

I'm losing you again
Je te perds à nouveau
Lacking me inside
Tu me manques à l’intérieur
I used to lift you up
Jusque là, c’est moi qui te portais
Now I get you down
Maintenant, je te jettes à terre

 Without your love
Sans ton amour
You're tearing me apart
Tu me mets en morceaux
With you close by
Avec toi à mes côtés
You're crushing me inside
Tu m'écrases de l'intérieur
Without your love
Sans ton amour
You're tearing me apart
Tu me mets en morceaux
Without your love
Sans ton amour
I'm doused in madness
Je me noies dans la folie
I can't lose the sadness
Je ne peux retrouver le bonheur

Can't lose the sadness
Je ne peux retrouver le bonheur

Can't lose the sadness
Je ne peux retrouver le bonheur

You're tearing me apart
Tu me mets en morceaux
Crushing me inside
Tu m'écrases de l'intérieur
Without your love
(you used to lift me up)
You're crushing me inside
(now you get me down)
With you close by
I'm doused in madness
Can't lose the sadness
It's ripping me apart
Ça me déchire
It's tearing me apart
Ça me mets en pièces
It's tearing me apart
Ça me mets en pièces
I don't know how
Je ne sais pas comment
It's ripping me apart
Ça me déchire
It's tearing me apart
It's tearing me apart
I don't know why
I don't know why
I don't know why
I don't know why
Without your love
Without your love
Without your love
Without your love
It's tearing me apart

Essai de traduction par Roland Comte

CARNET BLEU : WILLIAM CORLETT


Voici une nouvelle citation d'un auteur anglais, William Corlett, que j'aime beaucoup pour la finesse avec laquelle il exprime les sentiments et les états d'âme, en particulier dans son livre "Now and Then":


"And I, I was in a strange limbo world, a world of moving shadows, and evolving emotions, a world as unfamiliar to me as the world outside Eden must have been to those two poor innocents who transgressed only because it had been made possible for them to do so and were doomed to suffer the consequences for the rest of eternity." 


[Now and Then, by William Corlett] 


Que je vais essayer de vous traduire ainsi :


"Et moi, j'étais dans l'étrange monde des limbes, un monde d'ombres mouvantes et d'émotions changeantes qui m'était aussi étranger que le monde que trouvèrent hors du Jardin d'Eden ces deux pauvres innocents qui transgressèrent  les règles seulement parce que cela leur avait été rendu possible et furent condamnés à en payer le prix pour le reste de l'éternité."

En lisant ces lignes, j'ai immédiatement pensé à cette image du désespoir et de l'incompréhension peinte par  Masaccio dans la chapelle Brancacci à Florence, représentant Adam et Eve chassés du Paradis.

lundi 21 novembre 2011

CARNET BLEU : LE REVE




De Chirico - le retour d'Ulysse


"... la somnolence qui le conduisit dans l'une de ces errances oniriques dont il était coutumier et qui occupaient quatre-vingt-dix pour cent de son temps de sommeil (du moins en avait-il l'impression) (...) Chaque fois qu'il émergeait d'un rêve, Purcell Forbes éprouvait la même impression de chute et d'impact brutal. (...)"

Serge Brussolo. "Le livre du grand secret" 

DANSE : MIKHAIL BARYCHNIKOV INTERPRETANT LE JEUNE HOMME ET LA MORT



Extrait du film de Taylor Hackford, Soleil de nuit, où le grand danseur étoile Mikhail Barychnikov interprète "Le jeune homme et la mort", chorégraphie de Roland Petit sur une idée de Jean Cocteau, en ouverture du film (Voir ma critique de ce film sur Cinérock07)

CARNET BLEU : LE PASSE ET L'AVENIR

Paul Delvaux - Ville lunaire



"Je crois, moi, que le passé nous guette, nous attend, tout autant que l'avenir. Parfois j'arrive presque à me persuader qu'il est part de l'avenir. Seul le présent n'a ni forme, ni réalité."


Richard Cowper, in : "Le manuscrit de Cartwright" partie de la trilogie de Corlay.

MUSIQUE : JANE BIRKIN "QUOI"



Quoi (J'aimerais que la terre s'arrête pour descendre...)

(Cette chanson a été écrite par Serge Gainsbourg à partir d’une mélodie italienne)

D'notre amour feu n'resterait que des cendres

Moi

J'aim'rais qu´la terre s'arrête pour descendre

toi

Tu m'dis qu’ tu n'vaux pas la corde pour te pendre

C't à laisser ou à prendre

Joie

Et douleur c'est ce que l´amour engendre

Sois

Au moins conscient que mon cœur peut se fendre

Soit

dit en passant j'ai beaucoup à apprendre

Si j'ai bien su te comprendre

Amour cruel

Comme un duel

Dos à dos et sans merci

Tu as le choix des armes

Ou celui des larmes

Penses-y

Penses-y

Et conçois que c´est à la mort à la vie

Quoi

D'notre amour fou n'resterait que des cendres

Moi

J'aimerais qu´la terre s'arrête pour descendre

Toi

Tu préfères mourir que de te rendre

Va donc savoir va comprendre

Amour cruel

Comme un duel

 

Dos à dos et sans merci

Tu as le choix des armes

Ou celui des larmes

Penses-y

Penses-y

Et conçois que c´est à la mort à la vie

Toi

Tu préfères mourir que de te rendre

Va donc savoir va comprendre

Va savoir va comprendre

Quoi

D'notre amour feu n'resterait que des cendres

Moi

J'aim'rais qu´la terre s'arrête pour descendre

toi

Tu m'dis qu’ tu n'vaux pas la corde pour te pendre

Histoire de la chanson

Jane Birkin se trouvait alors en Italie pour enregistrer une émission de télévision de la RAI 2, Cinecittà. on lui a alors proposé d'interpréter la chanson du générique, Come un gabbiano (Comme un goéland). Repérant un autre thème des mêmes auteurs, les frères Guido et Maurizio de Angelis et de leur parolier Cesare de Natale, elle téléphona depuis Rome à Serge Gainsbourg pour lui demander d’écrire les paroles françaises de cette chanson. Il lui envoya aussitôt le texte par fax. Quoi, sorti en single en 1985, devent immédiatement un succès et fut couronné par un disque d'argent correspondant à 250 000 exemplaires vendus. L’année suivante, Philips sortit sous ce titre une compilation de douze chansons de Jane Birkin. En 1985, Jane était séparée de Gainsbourg depuis cinq ans. Le thème de la chanson est celui de la séparation : « De notre amour feu ne resteraient que les cendres ».

J’ai cru pendant longtemps que les paroles étaient « J’aimerais que le train s’arrête pour descendre ». J’avais d’ailleurs mis cette phrase en exergue de ce post. Ce n’est que récemment, lors d’une interview de Jane rediffusé après sa mort, que j’ai compris mon erreur. Sachant que les paroles étaient de Gainsbourg, j’aurais dû me douter que c’était un poil plus recherché. Je rectifie donc aujourd’hui : « J’aimerais que la terre s’arrête pour descendre », en saluant le génie des mots qu’était Gainsbourg.

CARNET BLEU : LES RÊVERIES DU PROMENEUR SOLITAIRE


J'ai trouvé cette citation de Jean-Jacques Rousseau dans le livre du jeune prodige Marien DEFALVARD "Du temps qu'on existait" :

"Je suis sur terre comme sur une planète étrangère d'où je serais tombé de celle que j'habitais."

(Jean-Jacques Rousseau : "Les rêveries du promeneur solitaire."

Inutile de dire combien je me retrouve dans cette citation...

samedi 19 novembre 2011

MUSIQUE : ERIK TRUFFAZ QUARTETT



J'ai découvert cet artiste dans la BO de la série française Clara Sheller saison 2 et j'ai
beaucoup aimé. Je vous le fais découvrir à mon tour. Il s'appelle Erik Truffaz. Il est suisse. Dans ce titre, qui fait partie de l'album Arkhangelsk (sorti en 2007), il est accompagné de 3 autres musiciens et d'un chanteur, du nom d'Ed Harcourt. Je remercie Jeremiah qui a réalisé l'enregistrement et les images et a mis cela sur Youtube.Erik Truffaz est publié par le label Blue note.
Si vous voulez mieux connaître cet artiste, rendez-vous sur son blog qui, comme celui-ci, est hébergé sur Blogger : http://www.eriktruffaz.blogspot.com/ Vous aurez aussi un lien avec son site officiel et son myspace.

mardi 8 novembre 2011

CINEMA : NOUVELLES CRITIQUES SUR CINEROCK07

Rendez-vous sur Cinérock07 pour trois nouvelles critiques de films :



  • Le Grand Meaulnes de Jean-Daniel Verhaeghe (2006)
  • Shakespeare in love de John Madden (1998)
  • Clara Sheller, série TV française de Nicolas Mercier

MUSIQUE : PLACEBO "PROTECT ME FROM WHAT I AM"

La vidéo de cette chanson, mise en ligne en août 2008, avait été supprimée. La revoici.



Protect me from what I am (Lyrics/Paroles) 

It's the desease of the age
It's the desease that we crave
Alone at the end of the rave
We catch the last bus home
Corporate America wakes
Coffee republic and cakes
We open the latch on the gate
Oh the hole that we call our home


Protect me from what I want (X 3)
Protect me protect me


Maybe we're victims of fate
Remember when we'd celebrate
We'd drink and get high until late
And now we're all alone


Wedding bells ain't gonna chime
With both of us guilty of crime
And both of us sentenced to time
And now we're all alone


Protect me from what I want (X 5)
Protect me protect me
Protect me from what I want...
Protect me protect me


Protect me from what I want...
Protect me protect me
Protect me from what I want...
Protect me protect me


Placebo Protect Me From What I Want

Il existe différentes transcriptions de ce texte et une traduction "officielle" réalisée par Virginie Despentes. Ci-dessous, je vous donne mon propre essai de traduction.


Protect me from what I am
Protège-moi de moi-même

It’s the desease of the age
C’est la maladie du moment
It's the desease that we crave
C’est la maladie qu’on souhaite 
Alone at the end of the rave
Seuls à la fin du délire
We catch the last bus home
On saute dans le dernier bus pour rentrer
Corporate America wakes
L’Amérique du fric se réveille
Coffee republic and cakes
La république du café et des gâteaux
We open the latch on the gate
On ouvre le loquet de la porte
Of the hole that we call our home
Du trou qui nous sert de chez nous

Protect me from what I want...
Protège-moi de ce que je veux
Protect me protect me
Protège-moi, protège-moi

Maybe we're victims of fate
Peut-être sommes-nous les victimes du hasard
Remember when we'd celebrate
Rappelle-toi quand nous faisions la fête
We'd drink and get high until late
Nous voulions boire et rester éveillés jusqu’au matin
And now we're all alone
Et maintenant, nous sommes tout seuls

Wedding bells ain't gonna chime
Les cloches de la noce ne carillonneront plus
With both of us guilty of crime
Pour deux criminels comme nous
And both of us sentenced to time
Pour deux condamnés à perpétuité
And now we're all alone
Et maintenant nous sommes tout  seuls

Protect me from what I want...
Protège-moi de ce que je veux
Protect me protect me
Protège-moi, protège-moi
Protect me from what I want...
Protect me protect me

Protect me from what I want...
Protect me protect me
Protect me from what I want...
Protect me protect me

Placebo Protect Me From What I Want

La traduction « officielle » est assez différente du texte original. Je l’indique car elle a été reprise par Placebo dans certains de ses concerts en France ou pays francophones.

Protect me

C'est le malaise du moment
L'épidémie qui s'étend
La fête est finie, on descend
Les pensées qui glacent la raison
Paupières baissées, visage gris
Surgissent les fantômes de notre lit
On ouvre le loquet de la grille
Du taudis qu'on appelle maison

Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me
Protect me

Protège-moi, protège-moi [x4]

Sommes-nous les jouets du destin
Souviens-toi des moments divins
Planants, éclatés au matin
Et maintenant nous sommes tout seuls
Perdus les rêves de s'aimer
Les temps où on avait rien fait
Il nous reste toute une vie pour pleurer
Et maintenant nous sommes tout seuls

Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me
Protect me

Protect me from what I want (Protège-moi, protège-moi)
Protect me from what I want (Protège-moi, protège-moi)
Protect me from what I want (Protège-moi, protège-moi)
Protect me
Protect me

Protège-moi, protège-moi [x2]

Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me
Protect me
[x3]



Thanks to subxavier for adding these lyrics.
Thanks to kathleendehaemers for correcting these lyrics and to rock07 for correcting the corrections…  


Thanks to Paroles-musiques.com

dimanche 6 novembre 2011

MUSIC : ANTONY & THE JOHNSONS "SOFT BLACK STAR"



This is a group from New York I discovered recently "Antony and the Johnsons" interpreting Soft Black Star Isn't it wonderful ? The singer is Antony Hegarty, performer : Indy Hait, video and editor Marc Nevsky on You Tube 19/02/2011. Thanks !

CINEMA : "LE CONCERT" DE RADU MIHAILEANU (2009)


Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de voir ce film lors de sa sortie en salles en 2009 (Avec Mélanie Laurent). C'est un film magnifique, dans la lignée de "Soleil de nuit", "La légende du pianiste sur l'océan" ou "Diva". Il raconte l'histoire d'un talentueux chef d'orchestre du Bolchoï "mis au placard" sous Brejnev pour s'être opposé à la répression contre les musiciens juifs de son orchestre. Il détourne une invitation officielle faite au Bolchoï par le Théâtre du Châtelet  pour venir jouer à Paris et reconstitue son ancien orchestre disparu. C'est très beau, très drôle et très émouvant et l'interprétation du Concerto pour violon et orchestre en ré majeur de Tchaikovski (par l'Orchestre Symphonique de Budapest) y est tout simplement inoubliable.
Voir ma critique complète sur Ciné Rock07 (en date du 05/11/2011).

jeudi 27 octobre 2011

BEACH HOUSE : "WALK IN THE PARK"

RENOVATION DU MUSEE D'ORSAY


J'apprends par mon cher Telerama  (n°3224 du 29/10/2011) que le Musée d'Orsay vient d'être en partie rénové. Je détestais l'aménagement conçu à l'origine (il y a déjà 25 ans !!!) par l'architecte italienne Gae Aulenti sous la présidence Mitterand, que Sophie Cachon, dans son article dont je vous recommande la lecture (p. 9) décrit ainsi :

"On est loin du mausolée austère imaginé par l'Italienne Gae Aulenti lors de la création du musée en 1986, même si la nef centrale, monumentale et minérale, n'a pas changé. Au bout d'un quart de siècle, Orsay n'était plus adapté pour accueillir les trois millions de visiteurs annuels réclamant des chefs-d'oeuvre impressionnistes (...), se perdant dans un dédale de salles en chicane, de coursives en cul-de-sac, déprimant dans une caféteria digne d'un hall de clinique - le nouveau Café des Hauteurs, des remuants frères Campana, produit l'effet inverse. Suivez la couleur ! (...) A droite, nouvelles salles post-impressionnistes (Gauguin et van Gogh enfin à leur aise). A gauche, une création forçant l'admiration : le pavillon Amont. Sur ces cinq niveaux gagnés sur une ancienne salle des machines (2000 m² supplémentaires), les collections sont si emballantes (Courbet, panneaux peints Nabi, etc.) qu'on en oublierait presque qu'on arrive à l'Olympe. Tout là-haut, au 5ème étage, derrière les horloges géantes de l'ancienne gare, la galerie des Manet, Monet, Renoir, Caillebotte et consorts propose un parcours non plus monographique, mais thématique et historique. Délectation et sérénité, sur des murs gris foncé, comme le zinc des toits de Paris aperçus aux fenêtres."


Anciens aménagements de Gae Aulenti

Dommage qu'il ait fallu 25 ans pour que l'on se rende compte que l'aménagement initial de Gae Aulenti, dont je n'ai pu trouver combien il avait coûté à l'époque (mais certainement très cher!), avait été une monstrueuse erreur.  

lundi 24 octobre 2011

SCHUBERT : "CORONACH OP. 52 N°4 D. 386

Portrait de Franz Schubert par Leopold Kupelwieser (1813)

Hier dimanche, nous sommes allés à Dieulefit (Drôme) écouter un concert du Choeur de chambre Hélios qui se donnait au Temple. Malgré une acoustique moyenne, nous avons beaucoup apprécié la prestation de cet ensemble composé de 23 musiciens de qualité. Le Choeur Hélios a interprété des oeuvres de Schubert et de Rossini. Parmi celles de Schubert, j'ai été particulièrement ému par "Coronach", un chant funèbre pour choeurs de femmes et de jeunes filles écrit en 1825 par Franz Schubert et inspiré d'un poème du grand écrivain écossais Walter Scott, "The lady of the lake" (La Dame du lac). Il s'agit d'une lamentation, par ses femmes et ses enfants, en l'honneur de la mort d'un chef celte tombé au combat (Voir James Leonard, Rovi in Answers.com - en anglais)



Titre exact : "Totengesang der Frauen und Mädchen, D. 836, Op. 52 n°4" Interprétation de Wolfgang Sawallisch et la Capella Bavariae.

J'ai trouvé les paroles en anglais et en allemand en faisant une recherche sur Internet. Après pas mal de temps et de nombreux sites explorés, je suis tombé sur une page Facebook consacrée à Schubert. Les auteurs Serkan Hirik et Mihail Kochankov de Toronto (Canada) ont, non seulement, publié le texte, mais aussi donné les références des deux tableaux que l'on voit sur la vidéo de You Tube:

- La 1ère représentant "Une femme folle" est une huile sur toile de 1822 par Eugène Delacroix (Musée d'Orléans)
- La 2de (celle qui apparaît sur la vidéo à l'arrêt) représente "Les soeurs de l'artiste", huile sur toile, 1843,  par Eugène Chassériau (Musée du Louvre)

Texte du lied de SchubertCoronach


Er ist uns geschieden vom Berg und vom Walde
Wie versiegte Quelle, als Not uns bedrängte.
Die Quelle wird fliessen, genährt von dem Regen,
Uns scheint nie mehr Freude, dem Duncan kein Morgen.

Die Hand des Schnitters nimmt reife Ähren,
Unser Trauergesang klagt blühende Jugend.
Der Herbstwind treibt Blätter, die gelben, die welken,
Es blüht' unsre Blume, als Mehltau sie welkte.

Ihr flüchtigen Füsse, du Rat in Bedrängnis,
Du Arm im Streite, wie tief ist dein Schlummer.
Wie Tau auf den Bergen, wie Schaum auf dem Bache,
Wie Blas' auf der Welle bist ewig geschieden.

Texte original de Walter Scott : Coronach (original text by Walter Scott « The lady of the lake »

He is gone on the mountain,
He is lost to the forest,
Like a summer - dried fountain,
When our need was the sorest.
The font reappearing
From the raindrops shall borrow,
But to us comes no cheering,
To Duncan no morrow!

The hand of the reaper
Takes the ears that are hoary,
But the voice of the weeper
Wails manhood in glory.
The autumn winds rushing
Waft the leaves that are serest,
But our flower was in flushing
When blighting was nearest.

Fleet foot on the correi,
Sage counsel in cumber,
Red hand in the foray,
How sound is thy slumber!
Like the dew on the mountain,
Like the foam on the river
Like the bubble on the fountain,
Thou art gone, and for ever.

J'espère que cela pourra convertir les détracteurs de Facebook en leur démontrant que le plus important des réseaux sociaux n'a pas que des défauts. Dans ce cas précis, il remplit bien son rôle qui est de rapprocher les hommes par-delà les continents. 

samedi 22 octobre 2011

MAGIQUE !



Dernier spectacle de cette équipe de jeunes équilibristes allemands dont font partie Eike von Stuckenbrok et Rémi Martin dont j'avais déjà parlé ici.

mardi 18 octobre 2011

CINEMA : "RESTLESS" DE GUS VAN SANT"


Mon dernier coup de coeur au cinéma est "Restless" de Gus Van Sant. Ce film est sublime, plein de grâce, de légèreté et de drôlerie malgré son sujet. Vous y découvrirez aussi deux jeunes acteurs magnifiques : Henry Hopper (Enoch) et Mia Wasikowska (Annabel 'Annie'). Allez le voir sans plus tarder !

Voir ma critique sur Cinérock07.

BIENVENUE A GILAD SHALIT !


Le jeune franco-israélien de 25 ans, Gilad Shalit, a été libéré aujourd'hui mardi 18 octobre 2011 cinq ans après son enlèvement par le Hamas. Un premier groupe de 477 prisonniers palestiniens a aussi été libéré par Israël. D'autres prisonniers palestiniens devraient être libérés dans les jours qui suivent. Gilad a déclaré "espérer que sa libération aidera à réaliser la paix".

Source : Le Nouvel Obs.com

POESIE/POETRY : "A HARD DAY"

Photomontage de Roland Comte

This is a new poem I've just written in English...

A hard day

T'was a hard day
It began with the ringing of the clock
I had to leave my dream and jump out of bed
Then I had to eat my breakfast
I was just miserable

I just wanted to go on with my dream
I just had to go on and walk
It was sunny outside
But it was windy and cold too
And I was just miserable

I didn't want to go to school and work
I just wanted to go on with my dream
I didn't want to go outside and walk
All by myself among them all
All so busy and sad and dull
So I was just miserable

I just wanted to go on with my dream
I didn't want to go outside and walk
All by myself among them all
All so busy and sad and dull
I just wanted to be with you, so warm
And I was just miserable 

And now, the translation/Et maintenant voici la traduction

Une dure journée

C'était une dure journée
Cela commença par la sonnerie du réveil
Il me fallut abandonner mon rêve et sauter hors du lit
Puis il me fallut avaler mon petit-déjeuner
Je me sentais tout simplement misérable

Tout ce que je voulais, c'était poursuivre mon rêve
Il me fallait seulement continuer et marcher
Le soleil brillait au dehors
Mais il y avait du vent et il faisait froid aussi
Et je me sentais tout simplement misérable

Je ne voulais pas aller au collège et travailler
Je voulais juste poursuivre mon rêve
Je ne voulais pas sortir et marcher
Tout seul au milieu de tous ces gens
si pressés, si tristes et si mornes
Aussi je me sentais simplement misérable

Je voulais juste poursuivre mon rêve
Je ne voulais pas sortir et marcher
Tout seul au milieu de tous ces gens
si pressés, si tristes et si mornes
Je voulais juste rester auprès de toi, et avoir chaud
Et je me sentais misérable

Original poem written in English with the help of MCO/Texte original et traduction de Roland Comte (avec l'aide de MCO)

Ce poème a été lu, conjointement par Roland Comte et par Bernadette Chareyre, lors du Printemps des Poètes, donné à St. Jean-de-Pourcharesse, le 18 mars 2012. Il fait partie du recueil inédit Paroles du Vent de Roland Comte. 

lundi 17 octobre 2011

ARTHUR VOUS FAIT UN CLIN D'OEIL


Avez-vous déjà pris la peine de regarder l'oeil d'un pigeon ? Voici un clin d'oeil de notre petit rescapé, Arthur.