"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

dimanche 16 septembre 2012

"INDIGNADOS" UN FILM DE TONY GATLIF (2012)


Voici un extrait du film de Tony Gatlif "Indignados" sorti en mars 2012 et consacré au mouvement des Indignés.



Vous pouvez aussi voir l'article que je consacre à ce film sur mon blog cinéma ICI.

jeudi 13 septembre 2012

"INDIGNEZ-VOUS" FILM-REPORTAGE DE TONY GATLIF



Hier soir, Arte programmait le magnifique film de Tony Gatlif  "Indignez-vous" (Los indignados), reportage sur tous les mouvements citoyens qui ont eu lieu dans le monde entier et qui ont été inspirés par le petit livre révolutionnaire de Stéphane Hessel. Le film n'est pas qu'un simple documentaire. Il alterne les images des manifestants (Plaza del Sol, Athènes, occupy Wall Street, etc.), des images d'archives (l'exode pendant la deuxième guerre mondiale, démantèlement de camps de gitans...), alternées avec des extraits de son livre lus par Stéphane Hessel lui-même, repris par de jeunes manifestants. L'ensemble est soutenu par une belle musique, à la fois lancinante et entraînante, composée par Delphine Mantoulet qui avait composé la musique du film Liberté) et Valentin Dahmani, , qui rendent ce film particulièrement émouvant.
A voir encore pendant une semaine en replay gratuit sur Arte+7 
N'attendez pas !
 
http://videos.arte.tv/fr/videos/indignez-vous--6905466.html

Pour en savoir plus : http://www.arte.tv/fr/le-paradoxe-du-cinema-face-a-l-actualite/6272020,CmC=6272524.html

mercredi 12 septembre 2012

MUSIQUE : QUEEN/FREDDY MERCURY "SHOW MUST GO ON" OFFICIAL CLIP

Une grande voix. Un talent extraordinaire. Des paroles d'une lucidité désabusée. Un clip déjanté à l'image de ce qu'était Freddie Mercury, disparu en novembre 1991, un mois seulement après la sortie de cette chanson, à l'âge de 45 ans. L'un des plus grands succès de Queen.




Queen : Show must go on ! (Merci à Sings365.com pour les lyrics/Traduction par Roland Comte) 


Empty spaces - what are we living for?
Espaces vides – pourquoi vivons nous?
Abandoned places - I guess we know the score.
Lieux abandonnés – je parie que nous connaissons le score.
On and on!
Toujours et toujours!
Does anybody know what we are looking for?
Est-ce que quelqu’un sait ce que nous cherchons?

Another hero - another mindless crime.
Un autre héros – un autre crime stupide.
Behind the curtain, in the pantomime.
Derrière le rideau, en pleine pantomime.
Hold the line!
Tenez bon!
Does anybody want to take it anymore?
Est-ce que quelqu’un veut  prendre la suite?
The Show must go on!
Le spectacle doit continuer:
The Show must go on!Yeah!
Le spectacle doit continuer, ouais !
Inside my heart is breaking,
A l’intérieur, mon cœur se brise
My make-up may be flaking,
Mon maquillage se craquèle,

But my smile, still, stays on!
Mais mon sourire est toujours éclatant!

Whatever happens, I'll leave it all to chance.
Quoiqu’il arrive, je laisse la porte ouverte à la chance
Another heartache - another failed romance.
Une autre peine de cœur – une autre romance ratée.
On and on...
Toujours et toujours…
Does anybody know what we are living for?
Est-ce que quelqu’un sait pourquoi on vit?
I guess i'm learning
Je parie que j’apprends
I must be warmer now.
Je dois avoir plus chaud maintenant.
I'll soon be turning, round the corner now.
Je vais bientôt prendre le tournant.
Outside the dawn is breaking,
Au-dehors, l’aube se lève
But inside in the dark I'm aching to be free!
Mais à l’intérieur, c’est la nuit et je souffre pour être libre
The Show must go on!
Le spectacle doit continuer
The Show must go on! Yeah,yeah!
Le spectacle doit continuer, ouais, ouais !
Ooh! Inside my heart is breaking!
Oh, à l’intérieur, mon cœur se brise
My make-up may be flaking...
Mon maquillage se craquèle
But my smile, still, stays on!
Mais mon sourire est toujours aussi éclatant
Yeah! oh oh oh
My soul is painted like the wings of butterflies,
Mon esprit est peint comme les ailes des papillons,
Fairy tales of yesterday, will grow but never die,
Contes de fées du temps jadis grandiront mais ne mourront jamais
I can fly, my friends!
Je peux voler, mes amis

The Show must go on! Yeah!
Le spectacle doit continuer
The Show must go on!
Le spectacle doit continuer
I'll face it with a grin!
J’y ferai face avec le sourire
I'm never giving in!
Je ne déclarerai jamais forfait!
On with the show!
Poursuivons le spectacle!

mardi 11 septembre 2012

CLIP MUSICAL : PINK FLOYD "ANOTHER BRICK IN THE WALL"

Cela ne fera que la 3ème fois que je publierai ce clip extrait du film The wall. Il faut de la ténacité car EMI, détenteur des droits, a supprimé les vidéos mises précédemment en ligne sur You Tube. Regardez ce clip, chaque détail compte, quant aux paroles et à la musique, elles sont purement géniales. Donc, pour la énième, je persiste et signe. Profitez-en tant qu'il est visible !!! J'ai rarement vu et entendu quelque chose de plus corrosif et de plus révolutionnaire. Sur le film voir ma critique sur Le blog ciné CinéRock07.



Lyrics/Paroles (Traduites par Roland Comte) 


The wall (Roger Waters/Pink Floyd)

You!
Hé, toi!
You! Yes, you!
Toi! Oui, toi!
Stand still, laddie!
Tiens toi tranquille, jeune homme!
When we grew up and went to school
Quand on grandit et qu’on va à l’école
Then when certain teachers who would hurt the children anyway they could
Et quand certains professeurs qui veulent blesser les enfants par tous les moyens possibles 
By pouring their derision upon anything we did
En traitant par la dérision tout ce qu'ils font
Exposing every weakness
En exposant chacune de leurs faiblesses
However carefully hidden by kids
Même les plus secrètes que cachent les enfants
What have we here, laddie?
Qu’avons-nous là, jeune homme ?
Mysterious scribblings?  A secret code?
Des griffonnages mystérieux? Un code secret?
No. Poems, no less
Non, des poèmes, rien de moins que des poèmes
Poems, everybody!
Des poèmes, Messieurs !
The lad here reckons himself a poet.
Ce garçon-là  se croit poète
“Money, get back. I’m allright, Jack.
“Argent, reviens. Je vais bien, Jack.
“Keep your hands off my stack.
“Bas les pattes, c'est à moi.
“New car, caviar, four-star dream.
“Une nouvelle voiture, du caviar, un rêve quatre-étoiles
“Think, I’ll buy me a football team.”
“Pense un peu, je m’achèterai une équipe de football. »
Absolute rubbish, laddie!
Foutaises, mon garcon!
Get on with your work
Fais plutôt ton travail
Repeat after me:
Répète après moi:
An acre is the area of a rectangle…
Un acre est la surface d’un rectangle …
Whose length is one furlong…
Dont la longueur est un furlong…
And whose width is one chain.
Et la largeur est une chaîne…
But in this town it was well known
Mais dans cette ville on sait très bien que
When they got home at night their fat and psychopathic wifes
Quand ils rentrent chez eux le soir retrouver leurs grosses femmes névrosées
Would thrash them within inches of their lives
Ils les rouent de coup chaque jour de leur vie

We don’t need no education
On n’a pas besoin d’éducation
We don’t need no thought control
On n’a pas besoin que l’on contrôle nos pensées
Teacher, leave us kids alone
Eh, les profs, fichez la paix aux gamins
Hey, teacher, leave them kids alone
Eh, les profs, fichez-leur la paix
All in all it’s just another brick in the wall
Tout compte fait, c’est juste une autre brique dans le mur

Wrong! Do it again!
Faux, recommence !
All in all it’s just another brick in the wall
Tout compte fait, c’est juste une autre brique dans le mur
We don’t need no education
On n’a pas besoin d’éducation
If you don’t eat your meat, you can’t have pudding!
Si tu ne manges pas ta viande, tu n’auras pas de pudding!
We don’t need no thought control
On n’a pas besoin que l’on contrôle nos pensées
How can you have any pudding if you don’t eat your meat?
Comment pourrais-tu  avoir du pudding si tu ne manges pas ta viande ?
No dark sarcasm in the classroom
Pas de noir sarcasme  dans la classe

You! Yes, you, laddie!
Hé, toi! Oui, toi, jeune homme!
Poems, everybody. The lad here reckons himself a poet.
Des poèmes, Messieurs. Ce garçon se croit poète.
Teachers, leave them kids alone
Eh, les profs, fichez- la paix aux gamins
Hey, teachers
Hé, les profs
All in all it’s just another brick in the wall
Tout compte fait, c’est juste une autre brique dans le mur
All in all it’s just another brick in the wall
Tout compte fait, c’est juste une autre brique dans le mur
We don’t need no education
Nous n’avons pas besoin d’éducation
No dark sarcasm in the classroom
Pas de noir sarcasme  dans la classe

Again! An acre is the area of a rectangle…
Encore. Un acre est  égal  à la surface d’un rectangle…
Whose length is one furlong…
Dont la longueur est un furlong
And whose width is one chain.
Et la largeur est égale à une chaîne.

Mother, do you think they’ll drop the bomb?
Mère, pense-tu qu’ils vont lâcher la bombe?
Mother, do you think they’ll like the song?
Mère, pense-tu qu’ils vont aimer la chanson ?
Mother, do you think they’ll try to break my balls?
Mère, pense-tu qu’ils vont me casser les couilles?
Mother, should I build a wall?
Mère, dois-je construire un mur ?
Mother, should I run for president?
Mère, dois-je me présenter comme président?
Mother, should I trust the government?
Mère, dois-je croire le gouvernement?
Mother, will they put me in the firing line?
Mère, me mettront-ils sur la ligne de feu?
Mother, am I really dying?
Mère, suis-je réellement en train de mourir?

Hush, now, baby, baby don’t you cry
Chut, maintenant, bébé, bébé ne pleure pas
Mama’s gonna make all your nightmares come true
Maman va rendre tous tes cauchemars réels
Mama’s gonna put all her fears into you
Maman va instiller toutes ses peurs en toi
Mama’s gonna keep you under her wing
Maman va te garder sous son aile
She won’t let you fly but she might let you sing
Elle ne te laissera pas t’envoler mais elle te laissera chanter
Mama’s gonna keep baby cosy and warm
Maman gardera son bébé douillet et au chaud  
Ooooh, babe
Oh, mon bébé
Ooooh, babe
Oh, mon bébé
Ooooh, babe, of course Mama’s gonna help build the wall
Oh, mon bébé, bien sûr que Maman t’aidera à constuire le mur
Hello. Hello. Is there anybody in there?
Hello, hello. Y a-t-il quelqu’un là-dedans?
Do you remember me?
Vous souvenez-vous de moi?

CHANSON : NILDA FERNANDEZ "NOS FIANÇAILLES"


Tous les clips Nilda Fernandez

Merci à Geneviève AK de m'avoir indiqué ce clip. Merci aussi au site Jukebox spécialisé dans les clips musicaux.

Paroles


Nilda Fernandez : « Nos fiançailles »

Juste une ivresse
Pour que l'on cesse de boire
Une cicatrice
Pour que l'on puisse y voir

Où que l'on aille
Nos fiançailles

Juste une audace
Pour qu'on s'embrasse un peu
Une friandise
Pour qu'on attise le feu

Où que l'on aille
Nos fiançailles

Fuerte fuerte
Fort, fort
Y con la muerte
Et avec la mort
Voy a hacerte una cancíón
Je vais t'écrire une chanson
Dentro dentro
Dedans, dedans
Y con el viento
Et avec le vent
Me atormento sin razón
Je me torture sans raison

Où que l'on aille
Nos fiançailles

Lourds sont nos promesses et nos liens
Courts sont les kilomètres en train
Sourds ses mots d'amour et les miens
Sourds ses mots d'amour et les miens

Juste une ivresse
Pour que l'on cesse de boire
Une cicatrice
Pour que l'on puisse y voir

Où que l'on aille
Nos fiançailles

A la mi-juillet
Quand on soupire aux portes
Quand le cœur nous emporte
Et qu'on a mal aux reins
Et qu'on se dit que rien
N'est aussi prestigieux
Que les sommets neigeux
Quand on se dit peut-être
Ce que l'on voudrait être
Juste au-dessus des règles
Quand on se dit qu'on peut être...
Un aigle

Merci aussi à NoMoreLyrics  (traduction des paroles en espagnol par Roland Comte)

dimanche 9 septembre 2012

CHANSON : ROMAIN DIDIER/"L'AEROPORT DE FIUMICINO"

Je n'ai malheureusement jamais trouvé de clip-vidéo de cette chanson qui a pourtant une force d'évocation extraordinaire, sorte de carambolage entre des souvenirs antérieurs, des images de cinéma et des images oniriques, un ensemble qui sont la marque de fabrique de ce grand auteur-compositeur-interprète que j'aime particulièrement.

A défaut de clip, voici au moins la chanson que, j'espère, vous apprécierez comme moi :

samedi 8 septembre 2012

UNE PHOTO ONIRIQUE





Today in 1987, twenty-five years ago, Pink Floyd's first album following the departure of Roger Waters, A Momentary Lapse Of Reason, was released in the UK. The memorable cover famously involved Storm Thorgerson and his team setting up 700 hospital beds on a beach in Devon.

Traduction :

Aujourd'hui, en 1987, il y a 25 ans que le 1er album des Pink Floyd après le départ de Roger Waters, A momentary Lapse of Reason (Une brève défaillance de la raison), sortait au Royaume Uni. La spectaculaire pochette est due à Storm Thogerson et son équipe et nécessita l'installation de 700 lits d'hôpital sur une plage du Devon.

Mes commentaires :

Selon Wikipedia, cette image onirique aurait été inspirée par les paroles de la chanson Yet another movie  et une vision de David Gilmour d'un lit dans une maison méditerranéenne. Le même article précise que la photo a nécessité l'installation de 800 lits (et non 700) sur la plage de Saunton Sands dans le Devon où plusieurs scènes du film "The Wall" avaient aussi été tournées. Si l'on regarde bien, on discerne aussi un deltaplane en haut à gauche de la photo. Il s'agirait d'une allusion à une autre chanson du même album Learning to fly (Apprendre à voler).

Il fallut deux semaines pour  réaliser ce cliché qui valut à son photographe, Robert Dowling, d'être récompensé de la Médaille d'or de l'Association of Photographers Awards [Wikipedia : A momentary lapse of reason]





mercredi 5 septembre 2012

TEXTE : LA MER


Photo Roland Comte retravaillée par mon frère Yvon

Je savais que la mer était assez profonde pour nous engloutir tous. Elle l’avait déjà fait. Elle le referait. C’était inéluctable.
Cette certitude était inscrite au plus profond de moi, aussi profondément que la mer était profonde. Je le savais. Rien ni personne ne pourrait jamais me persuader du contraire. Car je l’avais vécu. J’avais vu la mer monter à l’assaut des murailles imprenables, envahir les rues, détruire les maisons, les temples et les palais. J’avais déjà vu s’effondrer les merveilles bâties par des hommes qui se croyaient invincibles. Mais personne n’est invincible face aux forces de l’Univers. Elles sont bien plus puissantes que nous ne le serons jamais. Rien ne peut s’opposer à leur toute puissance. 
On ne pouvait que fuir. Mais fuir pour aller où ? Bien peu s'étaient sauvés. Beaucoup s’étaient retrouvés pris au piège sans espoir, acculés par les flots déchaînés. Il n’y avait rien eu à faire. Sinon prier les dieux pour qu’ils vous reçoivent avec mansuétude et se laisser couler dans l’infini glacé.

(Texte inédit de Roland Comte écrit à Aubenas le 18/08/2012)

dimanche 2 septembre 2012

"CHANGER LA VIE" DE JEAN GUEHENNO


Je viens de relire un livre que j'avais découvert alors que j'effectuais ma 2nde au Lycée Jean-Baptiste Say à Paris dans les années 60. Je l'avais emprunté à la bibliothèque du lycée et j'avais commencé à la lire dans le métro en rentrant chez les gens qui m'hébergeaient. Et je l'y avais perdu. Je n'avais jamais pu le terminer. Je l'ai oublié pendant plusieurs années et, lorsque j'ai voulu le relire, il était devenu introuvable. Puis, alors que je travaillais comme libraire, il m'était repassé entre les mains car il avait été réédité dans une collection de semi-poche, Les cahiers rouges, chez Grasset.

J'avais commencé à le relire mais, à ce moment là, je n'y avais pas retrouvé la magie qui m'avait tant plu à l'époque où j'étais lycéen. C'est très curieux, ce sentiment que l'on peut avoir parfois, face à un livre. Un livre doit s'accorder à l'humeur du lecteur et il faut trouver le moment adéquat pour qu'il vous accroche. Il ne faut pas insister, le moment se représentera toujours...

Donc, dans le cas de "Changer la vie", il avait gentiment rejoint mon purgatoire personnel, dans les rayons très encombrés de ma bibliothèque. J'ai même failli m'en dessaisir et puis, je ne sais pas, je l'ai rouvert et je me suis mis à le lire. Et j'ai retrouvé la même envie de tourner la page, la même harmonie avec l'auteur que j'avais ressentie lorsque j'avais 15 ans.

Je l'ai lu (relu) avec plaisir, y retrouvant des phrases que j'avais déjà soulignées.

Je constate qu'outre ses souvenirs d'enfance, par lequel l'auteur commence son livre, qui est une sorte d'autobiographie, j'y trouve des propos étonnamment d'actualité.

Jean Guéhenno, je l'avais oublié, était un homme politiquement et socialement engagé. Il était ce que l'on pourrait appeler un "chrétien de gauche". Il a eu une vie extraordinaire.

Né dans une famille d'ouvriers pauvres au fin fond de la Bretagne à la fin du XIXème siècle, il connut cette période de transition qui a fait passer, non sans une terrible casse sociale, la France rurale dans l'ère industrielle.
Ayant dû quitter le collège à 14 ans, il s'est hissé, à force de volonté, à un statut social supérieur, préparant seul, tout en travaillant dans une usine, le baccalauréat qu'il obtint en 1907, puis grâce à une bourse, il entra à khâgne et passa une licence de philosophie. En 1911, il fut reçu à l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm, une des institutions les plus prestigieuses de notre pays. 1914, la guerre, qui mit fin à la carrière et aux espoirs de toute une génération de jeunes gens, lui permit de se lancer dans l'écriture. Après la guerre, il  dirigea la revue Europe, co-fonda les Lettres françaises, et collabora à un nombre incalculables de journaux. Il finira sa vie en faisant des tournées de conférences dans le monde entier, en Europe, en Afrique, en Amérique du Nord et du Sud, où on le reçut avec les honneurs dans de nombreuses universités.

"Changer la vie" est non seulement le titre de ce livre-testament, mais ce fut aussi le mot d'ordre qui dirigea sa vie : "Ces trois mots l'ont hanté toute sa vie. Ils représentent sa foi et son rêve : changer la vie des hommes, c'est les arracher à la misère et, par la culture, qui ne doit être refusée à personne, les amener à la conscience." [Préambule à Changer la vie]          

EXPULSIONS DE ROMS : ÇA CONTINUE !!!

Photo extraite du site Contrepoints (01/09/2012)

Je suis de plus à la fois écoeuré et de plus en plus en colère contre les agissements du ministre de l'intérieur en ce qui concerne les expulsions de camps Roms.
Tous les jours, au mépris des valeurs de la Gauche, on apprend que de nouvelles évacuations ont eu lieu.
Le ministre, attaqué de toutes parts, se défend en arguant que ces expulsions sont décidées "en application de décisions de justice" sans aller toutefois jusqu'à dire lesquelles.
Lorsqu'on consulte le site du Ministère de l'intérieur, la question qui bouleverse tous les humanistes de ce pays, n'est qu'à peine abordée. Je vous invite à taper le mot "Roms" dans le moteur de recherches du Ministère : vous aurez la surprise de vous retrouver confrontés exclusivement avec des déclarations de l'ancien ministre, Brice Hortefeux. C'est pour le moins instructif ! L'équipe a changé mais la politique est la même. Pourtant, je regrette, si une majorité de Français a choisi d'élire François Hollande et de lui donner une majorité à l'Assemblée nationale, ce n'était pas pour reconduire une politique abhorrée, qui n'est respectueuse ni des libertés fondamentales, de la devise de la République, ni de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Je demande donc instamment à ce que les expulsions soient suspendues jusqu'à ce qu'une réelle concertation ait été menée avec toutes les parties concernées (organisations représentatives des Roms, associations d'aides, gouvernement, Europe) pour trouver une solution humaine et digne des valeurs de notre pays à cette question qui n'est, j'en suis conscient, pas facile à résoudre.

J'invite nos gouvernants à voir ou à revoir (cela ne pourra pas leur faire de mal !) sans tarder le beau film de Tony Gatlif  "Liberté" qui, s'il ne les convaincra pas de traiter autrement les Roms qu'ils ne le font, leur donnera au moins à réfléchir sur la richesse culturelle de ce peuple et son droit au respect.

Vous pouvez à ce sujet lire un article récent, d'où est extraite la photo de ce post, sur le site Contrepoints, en date du 1er septembre 2012.

LA SOLITUDE

Etangs autour de Maguelone (Hérault) - photo Roland Comte 

"La voilà, la solitude : un poids mortel impossible à partager ! Alors, vous jouez la comédie et, d'une certaine façon, vous vous perdez vous-même."

Janine Boissard. Marie tempête. 

Il a été tiré de ce beau livre un téléfilm, réalisé en 1999 par Denis Malleval que j'aimerais pouvoir revoir. Voir à ce sujet mon blog cinéma, rubrique films introuvables.

MUSIQUE : MIDNIGHT HOUR "RUNNING AWAY"

Je constate une fois de plus que la musique accompagnant les séries américaines est souvent excellente. Je suis en train de regarder la première saison d'une série que j'avais découverte en 2009 sur TF1. Oui, vous avez bien lu, TF1, dont ce n'est pas vraiment le genre. En l’occurrence, il s'agit d'une série fantastique qui s'intitule Ghost wisperer dont l'héroïne a le don de voir et de parler aux fantômes, ce qui n'est pas une sinécure. Si vous voulez en savoir plus sur cette série, allez faire un tour sur mon blog cinéma à la date du 31/08/2012. En cherchant sur Google, je me suis aperçu que j'avais déjà parlé de cette série sur ce blog dans un post du 17/10/2009 car j'y avais entendu une chanson d'un groupe appelé Midnight Hour, dont je ne savais rien mais qui m'avait accroché.



La chanson s'intitule "Running away". En voici les paroles originales :


Midnight Hour : « Running away »

Don't lie and say that it's okay
Ne me mens pas et ne dis pas que ça va bien
It's alright yeah, there's nothing more to say
C'est d'accord, il n'y a rien d'autre à dire

So I'm running away, I'm leaving this place
Donc, je me tire, je quitte cet endroit
Yeah I'm running away, I'm running away
Ouais, je me tire, je pars en courant

Don't tell me I'm the one to blame
Ne me dis pas que je suis le sel à blâmer
It's too late for you to make me stay
C'est trop tard pour me retenir
No, I won't stay
Non, je ne resterai pas

So I'm running away, I'm leaving this place
Donc, je m'en vais, je quitte cet endroit
Yeah I'm running away, I'm running away
Ouais, je me tire, je pars aussi loin que possible
Faster than you can follow me from this lonely place
Plus vite que tu ne pourras jamais me suivre de ce trou perdu 
Farther than you can find me
Si loin que tu ne pourras jamais me retrouver
I'm leaving, yeah I'm leaving today
Je m'en vais, ouais je m'en vais aujourd'hui

I'll never let you find me
Je ne te laisserai jamais me retrouver
I'm leaving you behind with the past, no I won't look back
Je te laisse derrière moi avec le passé, non je ne regarderai pas en arrière
And I don't wanna hear your reasons
Je ne veux pas entendre tes raisons
Don't wanna hear you tell me why I should stay
Je ne veux pas t'entendre me dire pourquoi je devrais rester
And try, try to understand me
Et essaie, essaie de me comprendre
Try to understand what I say when I say I can't stay
Essaie de comprendre ce que je dis quand je dis que je ne peux rester
And I, I'm moving on from this place
Et moi, je me tire de cet endroit
I'm leaving and I won't wait, I'm running away
Je m'en vais et je n'attendrai pas, je m'en vais loin de toi

I'm running away, I'm leaving this place
Je m'en vais, je quitte cet endroit
Yeah I'm running away, I'm running away
Ouais je m'en vais, je m'en vais loin de toi. 

(Merci à Paroles et musique pour les paroles. Traduction originale de Roland Comte)