"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

samedi 3 août 2013

LES VACANCES DU CARNET NOIR -1

Comme il y avait eu les vacances du Carnet bleu, il y a eu celles du Carnet noir. En effet, je l'avais égaré depuis quelque temps, ce qui  explique en partie mon silence... Je viens de le retrouver, entassé sous une pile de documents à trier.


Voici ce que j'ai écrit lors de nos "retrouvailles" :

"Depuis quelque temps, j'avais à nouveau égaré ce carnet comme je l'avais fait avec mon Carnet bleu. Il me manquait. Pendant cette période, j'ai lu tout un tas de livres, la plupart en anglais : ceux de Cecelia Ahern (dont j'ai déjà parlé ici, voir mes posts des 08/02/201311/6/201313/6/2013, un livre de Kathy Fforde, que j'aurais voulu pouvoir faire lire à ma mère (mais il n'est malheureusement pas traduit en français), deux livres de Gerald Durrell, le grand naturaliste, frère cadet de Lawrence Durrell, etc. 
Dans le genre fantastique, j'ai aussi entamé une nouvelle série des livres de l'auteur australien Garth Nix, l'auteur de la trilogie Sabriel. C'est une série dédiée à un public plus jeune, basée sur les jours de la semaine. Le héros s'appelle Arthur. Tiens donc ! C'est un adolescent de 12 ans diminué par de l'asthme et qui est, malgré tout, amené dans un monde parallèle régi par le temps, à sauver le monde. 

J'aime beaucoup cette approche. Le thème du temps m'a toujours fasciné, sans parler de celui des mondes ou des dimensions parallèles qui se superposent, ou plutôt, dans le cas de Garth Nix, s'interpénètrent avec la nôtre. Quant à Arthur, il est, comme la plupart des superhéros de bandes dessinées, devenus depuis quelque temps des héros de films, un être souffrant d'un handicap dans sa vie normale mais doué de pouvoirs surhumains dans l'autre monde, comme c'est le cas pour Superman, l'Archer vert, Batman ou Spiderman...  

Dans une autre série que je viens de lire, le héros, Grégor, est un jeune garçon du même âge qu'Arthur qui, par une faille située dans la buanderie de l'immeuble qu'il habite avec sa famille, se retrouve contraint et forcé de prendre la tête d'un monde souterrain peuplé de cafards et de rats géants, afin de venir en aide à des gens qu'il ne connaît pas. 

Lui aussi, dans sa vie humaine, n'a rien d'un super-héros : il est pauvre, sa famille vit chichement, on le chahute à l'école car il est mal habillé, etc. 

Je suis admiratif de ces auteurs qui arrivent à nous entraîner dans un monde imaginaire qu'ils ont inventé de toutes pièces, riche, déconcertant, où les valeurs sont différentes de celles auxquelles on est habitués. 

C'est aussi comme cela que fonctionne le rêve. 

Depuis quelque temps, en fait après avoir refait un rêve dans lequel est revenu ce paysage que j'ai si souvent vu en rêve, je me suis mis à retaper, en partant des tout premiers, les rêves que j'avais notés depuis 1974. Actuellement, j'en suis à plus de 500. C'est fascinant. 

Pour ce paysage qui revient sans cesse depuis des années, je voudrais comprendre comment le puzzle s'assemble car, sur la durée, on se rend bien compte qu'il y a un ordre, même s'il échappe au début. Dans le cas de ce paysage onirique, il y a une véritable géographie que j'ai tenté, sans y parvenir vraiment, de transcrire sous forme de dessin. Il y a un village de pêcheurs, qui revient toujours, un village méditerranéen, aux petites maisons blanches, desservies par des calades empierrées. Il y a un petit port, dans lequel la mer s'engouffre par moments avec violence. Un peu plus loin, il y a une grande ville, avec une place entourée de colonnades, des magasins (en particulier un magasin qui vend des produits orientaux, des épices, des patisseries arabes), un bouquiniste avec des livres ésotériques, etc. 

J'aimerais être assez doué en dessin ou en peinture pour dessiner tout cela car, dans mes rêves, ce paysage est aussi clair, aussi précis, que s'il s'agissait de photos. 

Je suis convaincu que cette ville existe, quelque part, peut-être dans une autre dimension du temps ou de l'espace et que je ne peux l'avoir inventée. 

De mêmes que certaines situations qui, depuis des années, reviennent : des scènes où je suis militaire (alors qu'à part pour la période de service militaire que j'ai faite), je n'ai fait aucune guerre et ne me suis jamais trouvé dans un conflit armé. 

Je vis avec cela, en permanence, même si je n'en parle pas ou peu... 

C'est une souffrance car j'ai l'impression d'être coupé en deux. Il y a ma vie, normale, plutôt terne, dans laquelle il ne se passe pas grand chose et cette autre vie que je vis en rêve.

Si j'avais le don de l'écriture, je pourrais en faire des romans fantastiques. J'aimerais beaucoup. Mais je ne crois pas avoir le talent suffisant pour créer des personnages, les doter d'une personnalité et de sentiments, les faire évoluer dans un monde imaginaire..."

[La suite au prochain post]

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