"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

jeudi 28 juillet 2016

J.T. & Robert's Contemporary Dance from "The Next Generation: Top 9 Perf...



JT Church est un garçon de 10 ans connu pour avoir présenté un numéro de danse contemporaine remarqué avec Robert Roldan dans le cadre de la 13ème édition de l’émission “So You Think You Can Dance : The next generation ”, une émission de télé-réalité diffusée par la Fox aux Etats-Unis. 

En France, l’émission s’intitule « Tu crois que tu sais danser » et a brièvement été diffusée sur Virgin 17. 
Le duo JT Church et Robert Roldan a été classé dans le Top 10 lors de la saison 13, commencée le 30 mai 2016. La performance intitulée « The Mirror »(Le miroir)", qui fait l’objet de cette vidéo, a été interprétée le 25 juillet 2016 sur une musique d’Alexandre Desplat, célèbre compositeur français connu pour ses nombreuses musiques de films (The Queen, The Golden Compass, Twilight, Harry Potter, The imitation game, etc.) 

Robert Roldan, un danseur et acteur professionnel reconnu, a choisi le plus jeune des candidats, JT Church, un garçon de 10 ans, originaire de Haymarket, en Virginie pour interpréter ce beau duo composé par le chorégraphe Travis Michael Wall.

Je remercie mon amie sur Facebook Liliane Kolackny de m'avoir fait connaître cette performance dont la poésie et le côté onirique ont, vous en conviendrez avec moi, toute leur place sur ce blog intitulé "Au-delà des rêves". 

dimanche 17 juillet 2016

LE CORBUSIER AU PATRIMOINE MONDIAL



L'oeuvre architecturale de Le Corbusier (1887-1965), présentée  en  2009 puis en 2011, a été classée au patrimoine mondial de l'Humanité.l’Unesco ce dimanche 17 juillet 2016.

Le dossier, présenté par la France, regroupe 17 sites choisis dans les sept pays où Le Corbusier, pseudonyme de Charles-Edouard Jeanneret-Gris, le grand architecte franco-suisse, a laissé sa trace : en France, en Suisse, en Belgique, en Allemagne, en Argentine, au  Japon et en Inde.

Parmi ces réalisations, le site de Firminy (Loire) représente sa  deuxième plus grande création après Chandigarh en Inde, car c’est le seul endroit où ce génie visionnaire a pu donner la mesure de sa vision nouvelle et révolutionnaire de l’urbanisme tel qu'il l'avait théorisé. Grâce au soutien sans faille de son ami Eugène Claudius-Petit,  ministre de la reconstruction et de l’urbanisme et maire de Firminy en 1958, Le Corbusier a eu  la possibilité de donner libre court à son projet de « ville radieuse » avec la construction d’un ensemble formé de deux immeubles d’habitation , d’une a maison de la culture et d’équipements sportifs (piscine et stade) ainsi que d’une église (les deux restés inachevés à sa mort). L'église Saint-Pierre a été terminée seulement en 2006, soit 41 après sa disparition, par son élève José Oubrerie.  


L'église St. Pierre à Firminy (ph. Roland Comte)

Les œuvres de Le Corbusier témoignent de son apport au "Mouvement moderne", un courant apparu à partir de la première guerre mondiale et qui insistait sur le fonctionnel, la pureté des lignes et l'emploi de nouveaux matériaux comme le béton brut, le fer, l’acier, le verre et le bois, ainsi que les couleurs et la lumière pour laquelle Le Corbusier avait la plus grande passion.

"Cette bonne nouvelle survient après plus de dix ans de travail, de concertation et deux échecs", s'est félicité dans un communiqué Benoît Cornu, 1er adjoint à Ronchamp (Haute-Saône), qui préside depuis 2016 l'Association des Sites Le Corbusier créée en 2010. 

"Cette étape n'est pas un aboutissement ! Il s'agit, désormais, de valoriser ce patrimoine devenu mondial, de le protéger et de le léguer à nos héritiers dans les meilleures conditions, pour qu'ils en fassent de même", a-t-il ajouté.


[Informations du site France Info 17/07/2016]

samedi 2 juillet 2016

HOMMAGE A YVES BONNEFOY


J'ai appris ce matin en écoutant France Inter le décès d'Yves Bonnefoy à l'âge de 93 ans.
J’ai souvent, dans ce blog, parlé de ce poète, écrivain, grand amateur de peinture et humaniste, et cité des extraits de L’Arrière-Pays,  sa plus belle et plus grande œuvre, dans laquelle je trouvais, au cours de mes lectures et de mes relectures, beaucoup d’éléments dont je ressentais la justesse au fond de moi.

En lisant la biographie qui lui est consacrée sur Wikipedia, je tombe sur ce passage :

L’été avaient lieu chaque année les voyages, évoqués dans L'Arrière-Pays, chez ses grands-parents à Toirac, dans le Lot, où s'était retiré Auguste Maury, le grand-père instituteur. C'est dans cet essai qu'Yves Bonnefoy a aussi évoqué la première irruption du sentiment d'exil et du néant qui brisa l'état initial de plénitude de l'adolescence :

« Je me souviens : quand on allait chercher le lait à la ferme et qu'il brillait en bougeant sur le chemin du retour, sous les étoiles. Il y avait un moment difficile, à un certain tournant, où l'on enfonçait dans le noir de murs trop serrés et de l'herbe. Puis on passait à vingt mètres de la maison neuve éclairée. C'est à une fenêtre de cette maison que j'ai vu une fois, se découpant sur le fond d'une paroi nue, la silhouette obscure d'un homme. Il était de dos, un peu incliné, il semblait parler. Et ce fut pour moi l'Étranger. »

Un rêve fait à Mantoue (1967)

Je me suis essayé à lire plusieurs de ses autres ouvrages. Je ne vous cacherai pas que j’ai « séché » à la lecture de son premier livre, publié en 1953, intitulé « Du mouvement et de l’immobilité de Douve », qui m’a, à vrai dire, assez déplu par son côté morbide (peut-être en raison d’une trop grande influence de Baudelaire, qui avait été le sujet de son DES). 

Je n’ai pas eu beaucoup plus de succès avec les autres recueils de poésie dans lesquels je me suis aventuré. Je me suis beaucoup plus retrouvé dans ses travaux critiques, en particulier ceux consacrés aux peintres et à la peinture, marqués par une insatiable curiosité et parcourus de fulgurances impressionnantes.



Mais, pour moi, comme je l’ai dit, l’ouvrage qui m’a le plus marqué, qui est resté longtemps sur mon chevet et que je relis encore régulièrement, est L’Arrière-Pays, publié en 1972 avec des illustrations aux éditions Skira à Genève et republié depuis dans une collection de poche plus accessible chez Folio poésie. Je ne saurais trop vous conseiller de l'acquérir, de le lire et de le méditer.